Question de M. LACOUR Pierre (Charente - UC) publiée le 09/03/1989
M. Pierre Lacour attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de l'environnement, sur les dégâts importants commis par certaines populations d'oiseaux au détriment du transport aérien. Il lui demande de bien vouloir estimer le coût de ces accidents. Il lui demande également s'il n'entend pas préconiser une intensification des battues sur les territoires compris dans l'emprise des aérodromes. Il lui demande enfin dans quelle mesure une dérogation au tir d'espèces protégées ne pourrait être temporairement envisagée, compte tenu des risques certains qu'elles provoquent sur le bon déroulement des décollages et des atterrissages.
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Réponse du ministère : Environnement publiée le 26/10/1989
Réponse. - L'estimation du coût des accidents occasionnés par la présence d'oiseaux sur les aéroports est effectuée chaque année par les services de la navigation aérienne. Ceux-ci se préoccupent depuis très longtemps de ce problème en relation avec le secrétariat d'Etat chargé de l'environnement. L'aménagement des pelouses situées dans l'emprise des aéroports permet d'éviter les problèmes dus aux pigeons notamment. Des autorisations d'effarouchement, voire de destruction de certaines espèces : vanneaux, goélands, mouettes sont accordées par le secrétaire d'Etat chargé de l'environnement. La pratique de la fauconnerie permet également de résoudre le problème de la présence de certains oiseaux sur les aérodromes. Actuellement, la seule espèce protégée posant des problèmes est le milan noir. Sa présence aux abords de certains terrains est due à une mauvaise gestion des décharges d'ordures avoisinantes. La suppression de celles-ci ou leur aménagement constituerait dans la majorité des cas la meilleure solution.
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