Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 16/02/1989

M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le ministre des transports et de la mer quelle politique d'ensemble il compte présenter devant le Parlement pour réduire les causes d'accidents provoqués par l'état des routes ? Au-delà du traitement des 285 points noirs qui restent encore à résorber, il existe un problème d'infrastructure qu'il convient de ne pas sous-estimer. L'approche de la sécurité de la route par itinéraire constitue un progrès. Elle évite les transferts de problèmes qui n'apportent pas de solution et permet surtout de trouver une réponse globale satisfaisante.

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Transmise au ministère : Équipement


Réponse du ministère : Transports publiée le 24/08/1989

Réponse. - Le Gouvernement a décidé d'accélérer la mise en oeuvre du programme de résorption des points noirs en doublant les crédits consacrés aux aménagements de sécurité sur les routes nationales. Ces crédits permettront de financer en 1989 la suppression de 87 points noirs, au lieu de 48 en 1988. De plus, à partir de 1989 ce programme comprendra non seulement le traitement de zones localisées d'accumulation d'accidents, les " points noirs ", mais également l'amélioration de sections de routes plus importantes, où la densité d'accidents est nettement supérieure à la moyenne. Défini dans le cadre de " plans de sécurité d'itinéraires ", l'ensemble des travaux entrepris sur une route, tels que rectification des virages, revêtement des chaussées, renouvellement de la signalisation horizontale et verticale, suppression d'obstacles latéraux, devra concourir à la sécurité. L'objectif est d'améliorer la lisibilité de la route et la perception qu'en a l'usager et de réduire ainsi les risques d'accidents et la difficulté de la conduite.

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