Question de M. BOYER-ANDRIVET Jacques (Gironde - UC) publiée le 09/02/1989
M. Jacques Boyer-Andrivet prie M. le ministre délégué auprès du ministre de l'industrie et de l'aménagement du territoire, chargé de l'aménagement du territoire et des reconversions, de bien vouloir lui faire connaître si des études prévisionnelles ont été faites sur les conséquences de la mise en service du T.G.V. - Ouest quant au renforcement éventuel du rôle de Paris au détriment du reste de la province (construction de bureaux, implantation de sièges sociaux) et sur le coût de cette délocalisation en termes d'équipements collectifs dans la région parisienne.
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Réponse du ministère : Aménagement du territoire publiée le 04/05/1989
Réponse. - Comme l'expérience du T.G.V. Sud-Est l'a montré, la mise en service d'une ligne nouvelle à grande vitesse n'a pas d'effets immédiats sur les structures économiques et notamment tertiaires. S'agissant dès lors d'effets induits, l'analyse prévisionnelle demeure modeste et doit de limiter le plus souvent à des considérations qualificatives, d'autant que l'expérience acquise se limite à l'heure actuelle à la ligne Paris Sud-Est. Concernant le cas du T.G.V. Atlantique, le ministère des transports et la D.A.T.A.R. souhaitent, en collaboration avec les partenaire des locaux et par la réalisation d'études légères, mettre l'accent sur le renforcement de lè connaissance des phénomènes ralatifs à l'évolution des structures, essentiellement urbaines. Des premières expériences se concrétisent à Rennes, Le Mans et Nantes.
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