Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - U.R.E.I.) publiée le 26/01/1989
M. José Balarello attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, sur la politique mise en place par les hôpitaux pour l'accueil des familles d'enfants malades. L'exemple des hôpitaux Saint-Louis et Bicêtre où l'hébergement se fait dans l'hôpital est à développer. Il lui rappelle que ces " maisons des parents " sont gérées par la Croix-Rouge qui offre soit un accueil gratuit, soit payant en fonction des revenus. Ces structures sont cependant nettement insuffisantes. Il lui demande quel est le bilan sur l'ensemble de la France et quelles sont ses intentions ?
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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 28/09/1989
Réponse. - La mise en place par les hôpitaux de l'accueil des familles des enfants malades répond à une politique d'incitation définie par le Gouvernement dans la circulaire n° 8324 du 1er oût 1984. Ce texte prévoit notamment le développement de l'admission conjointe d'un parent et d'un enfant hospitalisé. A cet effet, diverses solutions ont été proposées aux établissements telles que l'aménagement de chambres mère-enfant dans les services de pédiatrie, l'ouverture de chambres d'accueil à proximité des unités de soins ou encore de pièces d'accueil et de rencontre des parents. En application de cette circulaire, les opérations nouvelles d'aménagement des services de pédiatrie et de néonatologie font l'objet de propositions techniques prises en compte dans l'agrément des projets par l'administration. Par ailleurs, des organismes caritatifs tels que la Croix-Rouge, citée par l'honorable parlementaire, ont effectivement ouvert des " maisons de parent " à l'aménagement desquelles les hôpitaux peuvent être sollicités pour participer. Les structures d'accueil sont offertes aussi bien aux parents qu'aux proches des malades hospitalisés. Compte tenu du caractère décentralisé de ces opérations relevant de l'initiative locale et de l'association de partenaire multiples à des formules diversifiées, il apparaît actuellement prématuré d'en dresser un bilan d'ensemble.
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