Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 22/12/1988
M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de la recherche et de la technologie sur les potentialités qu'offrent les conventions industrielles de formation par la recherche (Cifre). Ces conventions concernent toutes les entreprises, aussi bien les P.M.E.-P.M.I. auxquelles elles apportent une aide technologique inestimable que les grosses sociétés. Ces conventions qui ont pour but de rapprocher les organismes de recherche et les industriels sont un succès ; les chiffres sont là pour le prouver : 50 conventions furent signées en 1981 et 500 en 1988. Les avantages de ces conventions sont de deux ordres : d'une part, l'entreprise utilise un chercheur pour un budget limité puisque pendant les trois ans couverts par la convention, elle reçoit une subvention versée par l'A.N.R.T. (Association nationale de la recherche technique) ; d'autre part, le chercheur réalise sa thèse, dans le cadre d'une entreprise, avec des revenus doubles de ceux qu'il aurait eu avec une simple bourse de 3e cycle. Etant donné le bilan exceptionnel de ces conventions, ne serait-il pas souhaitable qu'un nombre plus important de chercheurs puissent bénéficier de ces conventions industrielles de formation par la recherche ? Il le remercie de la réponse qu'il voudra bien lui réserver.
- page 1451
Réponse du ministère : Recherche publiée le 29/06/1989
Réponse. - Le ministre de la recherche et de la technologie est conscient des potentialités qu'offrent les conventions industrielles de formation par la recherche (Cifre). Tout récemment, il a participé à Lyon à l'attribution de la 2 000e convention et a pu vérifier auprès des nombreux industriels présents que la procédure était appréciée et adaptée à leurs besoins. Comme le souligne l'honorable parlementaire, le nombre de conventions a crû de manière continue depuis 1981. Cette augmentation significative va bien dans le sens souhaité. Pour 1989, il a été décidé de continuer cette progression pour atteindre 550 conventions dans l'année. Au-delà de 1989, le nombre de Cifre continuera à augmenter tout en veillant à concilier le taux de cette augmentation avec le maintien du niveau de qualité. Compte tenu des demandes reçues par l'Association nationale de la recherche technique (A.N.R.T.) qui gère les conventions Cifre pour le compte du ministère de la recherche et de la technologie, l'accroissement envisagé devrait permettre de préserver l'excellence des résultats obtenus jusqu'ici.
- page 1007
Page mise à jour le