Question de M. LONGEQUEUE Louis (Haute-Vienne - SOC) publiée le 22/12/1988
M. Louis Longequeue soumet à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, les lignes suivantes extraites du livre, récemment publié, du proviseur d'un lycée parisien : " J'ai découvert que, depuis ma propre expérience, le rôle de promotion sociale que je croyais encore assuré par les classes préparatoires a eu tendance à s'amoindrir. On m'a payée pour faire mes études : je n'en suis toujours pas revenue, j'y songe toujours comme à un luxe somptueux. Mais, à présent, les élèves qui tiennent le coup en prépa, sont ceux qui bénéficient d'un soutien intellectuel et financier de leurs familles, ce sont surtout des enfants d'enseignants, de professeurs d'université. Je regrette que ces filières aient peu ou prou perdu leur dimension de réparation sociale, bien qu'on y accomplisse un bon travail intellectuel " (Marguerite Genzbittel, " Madame le Proviseur ", Paris, 1988). Il lui demande s'il estime, comme l'auteur de ces lignes, que le rôle de promotion sociale des classes préparatoires a décliné. Si c'est le cas, a-t-il l'intention de prévoir des mesures pour y remédier.
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La question a été retirée pour cause de décès.
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