Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 15/12/1988
M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la recrudescence importante de la délinquance dans le département de l'Essonne. Les effectifs actuels des brigades de gendarmerie sont nettement insuffisants pour faire face à cette situation, à laquelle s'ajoutent les problèmes de sécurité routière. Il lui demande quelles mesures il entend prendre afin de remédier à cette carence de personnels, en vue de mieux assurer la sécurité de nos concitoyens.
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Transmise au ministère : Défense
Réponse du ministère : Défense publiée le 23/02/1989
Réponse. - Le groupement de gendarmerie de l'Essonne comprend trente-trois brigades territoriales, deux pelotons de surveillance et d'intervention, trois brigades de recherches et trois groupes de gendarmes auxiliaires pour un effectif de 545 militaires. Au prix d'une activité soutenue, les unités implantées dans ce département font face aux missions qui leur incombent dans les 145 communes où la gendarmerie est responsable de l'exécution des missions de sécurité publique. La loi des finances pour 1989 a prévu un réencadrement des effectifs avec la transformation de 300 emplois de gendarme en postes de gradé et d'officier. Par ailleurs, lors de la réunion du comité interministériel de la sécurité routière du 27 octobre dernier, il a été décidé que la gendarmerie bénéficierait cette année de 400 gendarmes auxiliaires supplémentaires pour renforcer les unités chargées de la sécurité routière. Le groupement de l'Essonne bénéficiera de ces mesures lesquelles, conjuguées à la recherche permanente de réduction des charges logistiques et de l'optimisation de l'emploi des personnels, permettront d'accroître la capacité opérationnelle des unités et de marquer plus encore la présence de la gendarmerie sur le terrain.
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