Question de M. BELCOUR Henri (Corrèze - RPR) publiée le 22/09/1988
M. Henri Belcour attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur l'inventaire des variétés de pommes auquel se sont livrés plusieurs foyers ruraux de la Corrèze. Plus de trois cents espèces ont ainsi été recensées dans ce seul département. Or, sur les treize variétés " grand public " cultivée dans l'hexagone, une seule est d'origine française. Par ailleurs, la recherce en matière d'arboriculture a mis en évidence l'intérêt de ces anciennes espèces qui peuvent, bien adaptées à un sol, à un climat, offrir d'excellents porte-greffes. Des amateurs éclairés de ces pommes oubliées prônent leur réhabilitation. Il lui demande donc si des études pourraient être conduites afin d'envisager une exploitation à grande échelle de ces variétés de fruits attachées à notre vieux terroir
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 16/03/1989
Réponse. - Les multiples contraintes qui pèsent sur le marché de la pomme : concurrence internationale, évolution du goût des consommateurs, nécessité d'une productivité élevée pour limiter les coûts de production, ont en effet conduit à la disparition progressive de nombreuses variétés traditionnelles. C'est néanmoins dans le cadre de ces impératifs que doit être envisagée une éventuelle exploitation à grande échelle de variétés anciennes. A cet égard, le patrimoine génétique que représentent ces variétés peut fournir la base d'utiles recherches sur des nouvelles variétés de pommes qui sont notamment menées par l'I.N.R.A. (Institut national de la recherche agronomique) en France.
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