Question de M. LENGLET Charles-Edmond (Somme - G.D.) publiée le 11/08/1988
M. Charles-Edmond Lenglet demande à M. le ministre des transports et de la mer si la suppression du trafic voyageurs entre Amiens, capitale de la Picardie, et Lille, métropole de la région Nord, après la mise en service du T.G.V. ne sera pas un obstacle à une collaboration plus étroite entre les deux régions du Nord de Paris.
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Réponse du ministère : Transports publiée le 27/10/1988
Réponse. - En confirmant le choix du tracé du T.G.V. Nord, le Gouvernement a annoncé la tenue prochaine d'un comité interministériel d'aménagement du territoire (C.I.A.T.) ayant pour objet d'arrêter, après concertation avec les collectivités territoriales concernées, un programme d'ensemble concernant les dessertes routières, autoroutières et ferroviaires à mettre en oeuvre en Picardie en fonction de la réalisation du T.G.V. Nord. L'électrification de la ligne Amiens, Boulogne, Calais, dont le coût - de l'ordre d'un milliard de francs - est élevé, n'entre pas dans ce cadre, d'autant que la réalisation du T.G.V. Nord allégera le trafic sur cette ligne. En revanche, une ligne nouvelle Roye-Amiens-Frethun présenterait l'avantage de permettre une réduction supplémentaire significative du temps du parcours Paris-Londres par T.G.V. et serait justifiée à terme dans la perspective d'un accroissement du trafic sur cette relation. Ce comité interministériel prévu prochainement précisera également les conditions de desserte ferroviaire de la Picardie, par trains à grande vitesse et par trains classiques. Le Gouvernement est attaché à ce que l'ensemble de la Picardie puisse tirer le meilleur parti de l'atout que représente le T.G.V. et à ce que la qualité de sa desserte par trains classiques soit préservée.
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