Question de M. HAENEL Hubert (Haut-Rhin - RPR) publiée le 28/07/1988

M. Hubert Haenel demande à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports s'il ne serait pas opportun, en vue de célébrer avec tous les jeunes de notre pays le bicentenaire de la Révolution française, de donner des directives à tous les enseignants pour que soit remis en valeur l'apprentissage de " la Marseillaise " dans toutes les écoles et établissements scolaires de notre pays. L'hymne national n'est-il pas signe et symbole pour l'ensemble des Français ?

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 15/12/1988

Réponse. - L'apprentissage de l'hymne national, l'un des symboles de la République, est prévu par l'arrêté du 15 mai 1985 fixant les programmes et instructions pour l'école élémentaire ; les instituteurs abordent cette étude dès le cours préparatoire durant l'heure hebdomadaire qui doit être consacrée à l'instruction civique. La commémoration du bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen constituera une occasion d'approfondissement de ce sujet en l'intégrant aux actions mises en place, dans les écoles, pour cette célébration suivant les modalités établies par la circulaire n° 88-110 du 21 avril 1988. Au collège, le programme d'histoire de la classe de quatrième consacré aux grands traits de l'histoire du XVIIe au XIXe siècle porte notamment sur la Révolution française. Au cours de son étude les professeurs insistent naturellement sur l'importance de l'hymne national, symbole avec le drapeau tricolore et la devise " Liberté, égalité, fraternité ", de la patrie et de la République. Ils ont également l'occasion d'y revenir en classe de troisième en éducation civique dont une partie du programme porte sur " La France, Etat républicain ". En outre, les professeurs ne manquent pas d'appuyer leur enseignement sur les dates anniversaires et les informations ou manifestations auxquelles elles peuvent éventuellement donner lieu. Cette année, la célébration du bicentenaire de la Révolution est, pour les professeurs, une chance de pouvoir, à la lumière des nombreux travaux publiés actuellement, porter sur ce moment essentiel de notre mémoire collective un regard neuf et de rendre plus vivante et plus précise son évocation, Et cela non seulement dans le cadre de l'enseignement traditionnel mais aussi au cours des multiples actions déjà entreprises, où qui vont l'être, telles que expositions, réalisations artistiques, reconstitutions historiques, spectacles audiovisuels, etc. En outre, les instructions ont été données pour favoriser tout particulièrement la réalisation de projets d'action éducative exploitant sous diverses formes le thème de la Révolution française. Rouget de l'Isle et son oeuvre auront naturellement leur place parmi toutes ces actions.

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