Question de M. GARCIA Jean (Seine-Saint-Denis - C) publiée le 23/06/1988

M. Jean Garcia a appris avec indignation que les tarifs de la R.A.T.P. seront augmentés au 1er août alors que les statistiques officielles reconnaissent la baisse du pouvoir d'achat des salariés. Il demande à M. le ministre des transports, que cette hausse soit suspendue afin que ne soient pas aggravées les difficultés financières des salariés d'Ile-de-France.

- page 762


Réponse du ministère : Transports publiée le 25/08/1988

Réponse. - L'augmentation des tarifs de la R.A.T.P. fixée au 1er août 1988 doit être appréciée dans le contexte d'une politique de maîtrise des contributions de l'Etat et des départements aux entreprises publiques. En effet, l'Etat et les collectivités locales versent à la Régie d'une part une indemnité compensatrice lorsque les tarifs appliqués ne coïncident pas avec des tarifs qui permettraient l'équilibre financier, d'autre part des compensations pour les tarifs réduits. Si un tarif permettant l'équilibre des comptes sans le concours de l'Etat et des collectivités locales était appliqué, le prix du billet devrait être de 5,50 francs environ au lieu de 3 francs. Il convient en outre de noter que les tarifs pratiqués sont actuellement très inférieurs à ceux des principales villes de province et de la plupart des grandes métropoles étrangères. Par ailleurs, ce relèvement de la part des usagers dans le financement du fonctionnement de la R.A.T.P. s'accompagned'un effort sensible pour améliorer le volume et la qualité du service offert. Un effort important est également réalisé par la R.A.T.P. pour parvenir à une meilleure maîtrise de l'évolution de ses coûts. Toutes ces mesures constituent les conditions nécessaires pour permettre aux transports publics de conserver leur place dans la satisfaction des besoins de déplacements sans cesse croissants au sein de l'agglomération parisienne.

- page 948

Page mise à jour le