Question de M. PADO Dominique (Paris - UC) publiée le 09/06/1988
M. Dominique Pado appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la recherche et des sports, sur les difficultés que rencontrent certains jeunes lycéens parisiens qui devront passer les épreuves du baccalauréat en banlieue. Il lui précise en effet que, selon certaines indications, plus de mille jeunes Parisiens, faute de place dans les établissements de la capitale, devront se rendre en Seine-et-Marne ou dans d'autres départements de la couronne parisienne pour passer leurs épreuves du baccalauréat. Il lui demande de bien vouloir indiquer les dispositions qu'il entend prendre pour éviter ce dommageable état de fait générateur d'un désavantage certain pour ces lycéens.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 08/12/1988
Réponse. - Pour la session de 1988 du baccalauréat, le service interacadémique des examens de la région parisienne s'est effectivement trouvé dans l'obligation, au moment des affectations, de répartir plusieurs centaines de candidats parisiens dans des centres d'examen de la banlieue. Cette situation résulte du fait que plusieurs grands lycées parisiens, en raison de travaux importants, ne pouvaient accueillir cette année aucun candidat ou avaient une capacité d'accueil réduite. L'affectation des candidats dans des établissements proches de leur domicile est une préoccupation constante du service des examens. Toutefois, compte tenu du nombre de concours et examens organisés au mois de juin dans la capitale et de l'augmentation sensible du nombre de candidats au baccalauréat, il n'est pas toujours possible de satisfaire parfaitement les souhaits des élèves et de leurs familles.
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