Question de M. VIZET Robert (Essonne - C) publiée le 25/02/1988

M. Robert Vizet préoccupé par les menaces qui pèsent sur le devenir des écoles d'infirmiers(ères), demande à Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, de bien vouloir lui faire connaître les dispositions qu'elle envisage de prendre pour restituer aux structures de formation des personnels de soins les moyens indispensables pour assurer leur mission. En effet, la dégradation de l'appareil de formation des infirmiers(ères), les critères qui président à la sélection des candidatures concourent à l'appauvrissement du système de santé français et à la désorganisation du service public. Ainsi, en Essonne, le quota des rémunérations des élèves infirmiers(ères), au titre de la formation professionnelle, est passé de cinq à trois, en trois ans, avec une restriction des critères d'attribution telle que bon nombre de candidats devaient renoncer à leur projet de formation. A titre d'exemple, on peut relever qu'en 1987 il fallait attester d'une inscription d'au moins six mois à l'A.N.P.E. pour satisfaire aux exigences requises. A ces mesures restrictives il convient d'ajouter la diminution de quelque 20 p. 100 de la masse budgétaire correspondant aux bourses attribuées par le ministère. Une telle situation est inacceptable. Elle remet en cause, dans un premier temps, la qualité des soins dispensés aux populations et, à terme, le maintien des structures d'un grand service public capable de garantir le droit à la santé pour tous et d'être le fer de lance des compétences et des technologies.

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La question est caduque

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