Question de M. VALLON Pierre (Rhône - UC) publiée le 28/01/1988
M. Pierre Vallon attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le fait que, lors de la dernière rentrée scolaire, la direction des lycées a ouvert un nombre important de nouvelles classes post-baccalauréat, notamment dans le domaine de la formation comptable. Ces formations sont également dispensées dans les universités, spécialement dans les maîtrises de sciences et techniques comptables et financières (M.S.T.C.F.). Le taux d'encadrement dans ces disciplines est particulièrement faible dans les universités, celles-ci sont donc obligées d'avoir recours à des professionnels. Il apparaît que ces professionnels sont rémunérés dans les lycées à des taux horaires deux fois supérieurs à ceux des heures complémentaires dans les universités et ceci pour des effectifs d'étudiants considérablement plus faibles. De même, le suivi des stages effectués par les étudiants donne lieu à rémunération dans l'enseignement secondaire alors que le suivi des sta ges dans l'enseignement supérieur ne peut donner lieu à aucune indemnisation. Cet état de fait semble aggravé par la décision récente de la direction des lycées d'ouvrir de nouvelles classes post-baccalauréat. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'il envisage de prendre pour atténuer sinon mettre fin à ces incohérences, qui ne sont certainement pas sans lien avec les difficultés rencontrées par la direction des enseignements supérieurs pour pourvoir les postes vacants dans certaines disciplines.
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La question est caduque
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