Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 21/01/1988

M. Louis Souvet appelle l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'éducation nationale, chargé de la recherche et de l'enseignement supérieur, sur le développement du magistère d'économie industrielle. Ce magistère permet de former des hommes d'entreprise en leur apportant, outre une culture générale solide, au moins quatre qualités, à savoir : une bonne connaissance théorique et concrète de l'économie industrielle, une bonne aptitude à la communication écrite et orale, une parfaite maîtrise des outils de travail de l'entreprise (informatique, anglais, traitement de l'information) et une expérience du travail en équipe, une pratique sur le terrain. Cette formation est actuellement dispensée à l'université de Paris-XIII. Il lui demande s'il envisage d'en favoriser l'essor dans d'autres universités de France et de permettre ainsi la propagation des objectifs que s'est fixée l'association A.P.E.I. qui regroupe, pour la bonne programmation de ce magistère, entrepreneurs et universitaires.

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Réponse du ministère : Recherche et enseignement supérieur publiée le 10/05/1988

Réponse. -Le caractère de formation d'excellence du magistère d'économie industrielle de Paris-XIII a été reconnu par l'accréditation qui lui a été accordée en juin 1986. Le ministre délégué auprès du ministre de l'éducation nationale chargé de la recherche et de l'enseignement supérieur n'ignore rien des objectifs de cette formation, ni du dynamisme des hommes qui la mènent. Il lui appartient cependant au travers des campagnes d'accréditation, et en tenant compte des contraintes budgétaires, d'assurer une reconnaissance de ces formations d'excellence, dont le nombre doit rester limité, dans toutes les disciplines. Ainsi 12 magistères supplémentaires ont été accrédités lors de la campagne 1987-1988 portant à 60 leur nombre total pour les secteurs des sciences humaines et sciences sociales, des sciences juridiques, économiques et de gestion et des sciences exactes. D'autre part c'est aux établissements qu'il appartient de prendre l'initiative de présenter des projets dans telle ou telle discipline et d'entrer en concurrence avec les autres projets présentés. A ce jour, aucun autre projet, du type de celui d'économie industrielle de Paris-XIII n'a été présenté à l'appréciation du ministre. Si le ministre ne méconnaît pas le rôle de l'A.P.E.I., ni le soutien que celle-ci a pu apporter au développement du magistère de Paris-XIII, il revient cependant à chacun d'assumer son rôle et de poursuivre ses propres objectifs. Les universités proposent des formations. Le ministre retient les projets qui lui paraissent les meilleurs.

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