Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 29/10/1987
M.Albert Voilquin demande à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports, chargé des transports, s'il n'estime pas utile et normal, sans négliger ni les T.G.V., ni les liaisons rapides entre cités, de mettre sur le chantier une étude sérieuse pour examiner la situation catastrophique des transports publics dans certaines régions rurales. Les Vosges sont particulièrement défavorisées en ce qui concerne l'ouest du département en général ; mais c'est surtout les stations d'hiver qui ont besoin de liaisons améliorées, plus particulièrement en ce qui concerne la S.N.C.F., surtout lorsqu'on constate les efforts considérables consentis par les professionnels du ski et le conseil général.
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Réponse du ministère : Transports publiée le 28/01/1988
Réponse. -Conformément aux dispositions du contrat de plan qu'elle a signé avec l'Etat, la S.N.C.F. est tenue de rétablir son équilibre financier à l'échéance de 1989. Elle est donc amenée à suivre avec beaucoup d'atention l'évolution du trafic sur chaque relation tout en considérant l'existence d'une clientèle potentielle pour revoir périodiquement la consistance de ses services. Elle recherche donc les solutions les plus économiques pour ceux présentant un coût élevé et que les recettes ne couvrent pas, tout en limitant les inconvénients qui pourraient naître de la suppression des services ferroviaires. Depuis trois ans, elle a mené différentes actions afin d'inciter la clientèle des stations vosgiennes à emprunter les services ferroviaires, mais les résultats espérés ne se sont pas produits et le déficit de la ligne Epinal-Gérardmer demeure important. Malgré ce déficit, le ministre délégué, chargé des transports, a demandé à la S.N.C.F. de surseoir, pour le service d'hiver 1987-1988, à la décision de suppression de la desserte ferroviaire et de son remplacement par un service routier, en lui demandant d'étudier avec les responsables locaux d'autres solutions susceptibles d'être apportées ultérieurement à cette situation provisoire. Des négociations ont donc été entamées entre la S.N.C.F. et les collectivités locales concernées afin d'examiner l'avenir de cette desserte. Celle-ci pourrait notamment être traitée dans le cadre des études préalables à un éventuel conventionnement des services d'intérêt régional de la Lorraine.
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