Question de M. GOUTEYRON Adrien (Haute-Loire - RPR) publiée le 10/09/1987
M.Adrien Gouteyron demande à M. le ministre de l'éducation nationale comment il entend concilier les exigences de haute qualification scientifique, de bonne culture générale et d'adaptabilité constante prônées par son ministère et l'allègement actuel des programmes de lycées permettant de substituer à l'élaboration de raisonnements l'acquisition de simples mécanismes, comme peuvent en témoigner particulièrement les instructions accompagnant les programmes de mathématiques des classes de seconde, de première et de terminale parus aux B.O. n° spécial 1 du 5 février 1987 (programmes de seconde), B.O. n° spécial 3 du 22 avril 1982 (programmes de première et de terminale) modifiés en ce qui concerne certaines premières et terminales par le B.O. n° 29 du 18 juillet 1985 et le B.O. n° 31 du 11 septembre 1986.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 26/11/1987
Réponse. -L'augmentation du nombre de jeunes formés dans les séries scientifiques pour répondre à une demande sans cesse accrue d'ingénieurs et de chercheurs est une nécessité dont le ministre de l'éducation nationale est particulièrement conscient. L'allégement des programmes, tout en permettant que le maximum de bénéfice soit tiré du rôle formateur des mathématiques, vise en outre à éviter une lecture trop ambitieuse qui décourage certains élèves et les détourne d'une vocation scientifique. Les anciens programmes de mathématiques se caractérisaient en effet par des objectifs trop ambitieux, qui conduisaient à des acquis très fragiles et peu en rapport avec les exigences affichées. Les nouveaux programmes et leurs commentaires insistent sur la valeur formatrice de la démarche mathématique et donnent les moyens pour des acquis plus modestes mais plus solides. Les commentaires eux-mêmes ne sauraient en aucun cas être interprétés comme invitant à l'acquisition de simples mécanismes.
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