Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 03/09/1987
M.Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur l'urgence qui commence à se faire sentir, en accord avec le conseil général et avec la municipalité, d'une nouvelle gendarmerie au chef-lieu du département des Vosges, plus moderne, plus humaine et plus rationnelle. Il est patent qu'il serait imprudent et, voire, irrationnel et dangereux de ne pas décider cette construction à l'intérieur de la ville, à proximité de la préfecture et des services publics, pour en assurer éventuellement la garde et la sécurité ; une construction à l'extérieur, même sous couvert d'économie, ne devrait ni ne saurait donc être envisagée. Il lui demande si possible de confirmer cette position qui est celle des autorités locales et du bon sens.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 15/10/1987
Réponse. -Les unités de la gendarmerie nationale implantées à Epinal représentent actuellement un effectif de quatre-vingt-deux militaires. Elles sont installées dans des conditions peu satisfaisantes. La caserne de la rue Grennevo, qui abrite des locaux de service et techniques de même que cinquante logements peu confortables, est située sur une emprise inférieure à 6 500 mètres carrés ne permettant pas une restructuration satisfaisante. La prise à bail de vingt et un logements externes est nécessaire pour suppléer l'insuffisance du potentiel immobilier en caserne. Pour remédier à cette situation préjudiciable au bon fonctionnement du service, la gendarmerie nationale envisage de rechercher, en liaison avec les élus locaux, à regrouper ces unités dans des locaux mieux équipés.
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