Question de M. HERMENT Rémi (Meuse - UC) publiée le 30/07/1987
M.Rémi Herment attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur l'absence de centre de formation à certains métiers d'art comme, par exemple, la marqueterie. A l'heure où les pouvoirs publics témoignent de leur souci de revaloriser ces métiers, il paraît regrettable que les moyens nécessaires à la poursuite de cet objectif ne soient pas, à suffisance, mis en oeuvre. Aussi souhaiterait-il connaître les intentions du Gouvernement à ce propos, tant au plan général que pour ce qui touche à l'apprentissage de la marqueterie en particulier
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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 22/10/1987
Réponse. -Il est rappelé que la création de centres de formation d'apprentis fait l'objet de conventions passées avec l'Etat, dans le cas de centres à recrutement national, ou de la région, dans tous les autres cas, par les collectivités locales, les établissements publics, les compagnies consulaires, les chambres de métiers, les chambres d'agriculture, les établissements d'enseignement privé sous contrat, les organisations professionnelles, les associations, les entreprises ou toute autre personne physique et morale. Il existe actuellement une douzaine de centres de formation d'apprentis à recrutement national accueillant les apprentis de secteurs spécifiques et près de 500 centres de formation à recrutement régional. Certains centres de formation comportent une section métiers divers regroupant les apprentis de secteurs faiblement représentés, ce qui est le cas des apprentis en marqueterie et en ébénisterie. Il appartient à l'organisation professionnelle concernée d'intervenir auprès du ministère de l'éducation nationale dans le cas où elle souhaiterait susciter la création d'une section particulière regroupant les apprentis de la marqueterie, en liaison avec l'assemblée permanente des chambres de métiers.
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