Question de M. BELLANGER Jacques (Yvelines - SOC) publiée le 30/07/1987
M.Jacques Bellanger attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur, chargé de la sécurité, sur la situation de la direction générale des polices urbaines de l'arrondissement de Versailles. Le département des Yvelines connaît un accroissement de population annuel de l'ordre de 15 000 nouveaux habitants. Si les effectifs de policiers en civil sont restés stables entre le 1er janvier 1984 et le 1er janvier 1987, il n'en est pas de même pour ce qui est du corps des policiers en tenue, dont les effectifs ont fondu de 100 unités. De plus, l'effectif réel correspond de moins en moins à l'effectif théorique. Il a par ailleurs été alerté sur une anomalie qui apparaît pour le moins peu propice à endiguer la chute des effectifs. En effet, une prime de " poste difficile " est perçue par les fonctionnaires de police rattachés à Paris et à la petite couronne depuis le 30 janvier 1979, sans qu'il soit question de l'étendre aux départements dépendant du S.G.A.P. de Versailles. Cependant, les agents affectés à la surveillance des aéroports de Roissy, Orly et Toussus-le-Noble, dépendant de la police de l'air et des frontières, se voient allouer cette prime, alors que leur activité est géographiquement située sur un territoire non concerné. La disparité des avantages ne peut que nuire au bon fonctionnement de la police nationale qui a en charge la garantie des libertés et la protection des biens et des personnes. C'est pourquoi il souhaiterait connaître les raisons de ces disparités et s'interroge sur leurs conséquences dans l'exode croissant des fonctionnaires affectés à la D.G.P.U. de Versailles.
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La question est caduque
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