Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 16/07/1987
M.Louis Souvet appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur la situation de l'élevage bovin français qui doit faire face à une détérioration des prix du marché et un déficit augmentant davantage chaque année. Avec un chiffre d'affaires d'environ 45 milliards de francs, la production bovine représente plus de 16 p. 100 des livraisons totales de l'agriculture. 500 000 exploitations, soit un agriculteur sur deux, participent à la production nationale bovine qui, au moment où l'Europe agricole se trouve confrontée aux problèmes des excédents, constitue un moyen essentiel de rééquilibrage de l'activité agricole dans les zones laitières. Par ailleurs, ce secteur induit directement 250 000 emplois en aval de la filière. Malgré un solde positif de 4,3 milliards de francs pour le commerce extérieur, il faut noter qu'il repose sur les exportations conjoncturelles de viandes congelées et de vente d'animaux d'élevage. Les éleveurs craignent donc que la détérioration du déficit de viande fraîche ne conduise rapidement à un déficit net si elle se poursuivait. L'instauration des quotas laitiers avec un abattage massif de vaches laitières a notamment déséquilibré le marché et entraîné un effondrement des cours dans toutes les productions. De 1982 à 1986, le pouvoir d'achat de la viande bovine à la production s'est détérioré de plus de 20 p. 100. Devant cette situation, et se faisant l'écho de l'inquiétude des éleveurs, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il compte prendre en faveur de ce secteur. Il le remercie de sa réponse.
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La question est caduque
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