Question de M. BOEUF Marc (Gironde - SOC) publiée le 25/06/1987
M.Marc Boeuf interroge Mme le ministre délégué auprès du ministre d affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, sur les méthodes pratiquées par certains laboratoires pharmaceutiques depuis la mise en application du non-remboursement intégral des médicaments dits " de confort ", à vignette bleue. Une personne a vu en l'espace de trois jours le prix d'un médicament à vignette bleue passer de 10 francs à 15,30 francs. Il s'insurge contre de telles pratiques dans la mesure où ces médicaments dits " de confort ", qui ne sont plus remboursés à 100 p. 100, sont le plus souvent achetés par des personnes âgées aux faibles ressources. Il lui demande si des contrôles sont envisagés sur les augmentations abusives de certains médicaments par les laboratoires pharmaceutiques.
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Réponse du ministère : Santé et famille publiée le 08/10/1987
Réponse. -Seuls les prix des spécialités non remboursables ont été libérés et sont désormais fixés sous la responsabilité des entreprises. Les prix des spécialités remboursables sont toujours réglementés et, à l'occasion des hausses accordées à l'industrie pharmaceutique, les pouvoirs publics veillent particulièrement à ce que les possibilités de modulation laissées aux entreprises n'entraînent pas de trop fortes variations de prix. Aussi la hausse de 53 p. 100 mentionnée par l'honorable parlementaire est-elle anormale et il conviendrait de s'assurer que le plaignant a bien acheté, à deux reprises, la même présentation. Un dosage plus fort en principe actif, une taille plus grande de conditionnement expliquent souvent des variations de prix qui paraissent excessives.
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