Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - U.R.E.I.) publiée le 11/06/1987
M.José Balarello attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports, chargé des transports, sur la revendication des pilotes d'Air France portant sur l'installation des collimateurs à tête haute sur les Airbus A 320 qui entreront en service en 1988. Il s'agit d'un appareil de haute précision qui superpose sur le pare-brise des informations nécessaires au pilotage projetées à l'infini. Air-Inter a décidé de doter ses propres Airbus A 320 de ce collimateur. Il lui demande pour quels motifs Air France s'y refuse.
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Réponse du ministère : Transports publiée le 13/08/1987
Réponse. -Le collimateur à tête haute n'est pas un équipement nouveau puisqu'il a été expérimenté par Air France, depuis 1969, sur Caravelle, B. 737, B. 707, B. 747. Cependant, il n'a pas encore été jugé indispensable pour la sécurité, car si l'analyse de son principe de fonctionnement montre que ce système offre des avantages, il présente aussi des inconvénients. Pour parachever ces différentes expérimentations et parvenir à une conclusion, Air France vient de prendre avec ses pilotes, en juin 1987, un accord aux termes duquel l'évaluation d'un matériel identique à celui d'Air Inter sera conduite sur deux avions Airbus A 320, arrivant en septembre 1989 à la compagnie nationale, par des commandants de bord ayant effectué leur qualification, y compris celle relative à l'utilisation du collimateur, chez Aéroformation. Il s'agit d'une opération importante portant sur huit mois d'essais en ligne sur le réseau A 320 et près de mille approches. Il n'y a donc pas de refus, mais ouverture d'Air France en la matière.
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