Question de M. HERMENT Rémi (Meuse - UC) publiée le 07/05/1987
la question écrite n° 1014, parue au Journal officiel, Sénat, Débats parlementaires, questions du 22 mai 1986, étant restée sans réponse, M. Rémi Herment attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur l'intérêt de l'utilisation du lisier de porc comme amendement et engrais. Il semblerait que l'A.N.V.A.R. (Agence Nationale pour la Valorisation de la Recherche) se désintéresse du projet au profit d'autres méthodes, notamment l'élevage de vers de terre, alors que l'usage du lisier de porc est économique et peu polluant. Il souhaiterait connaître son opinion sur ce point.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 30/07/1987
Réponse. -La valorisation agricole des déjections animales est une préoccupation actuelle du ministère de l'agriculture qui cherche dans ses actions à favoriser une meilleure utilisation agronomique des effluents d'élevage, compatible avec les contraintes d'environnement. Les lisiers de porcs sont particuliè- rement visés par cet objectif. La valeur fertilisante du lisier est indéniable. C'est la raison pour laquelle des méthodes rapides d'analyse ont été développées par le CEMAGREF, groupement de Rennes, pour démontrer auprès des agriculteurs la possibilité d'intégrer le lisier dans un plan de fumure, à condition d'utiliser un lisier peu dilué. Les effluents d'élevage peuvent toutefois poser un problème dans les zones d'élevage intensif, où le volume produit dépasse les besoins des cultures de la zone considérée. C'est la raison pour laquelle une opération pilote "banque de lisier" est conduite en Bretagne depuis trois ans, pour favoriser le transport et l'utilisation du lisier de porc dans des zones non excédentaires. Une telle opération contribue à la prise de conscience de la valeur fertilisante du lisier et à sa meilleure utilisation. Par ailleurs, le comité d'orientation pour la réduction de la pollution des eaux par les nitrates et les phosphates provenant des activités agricoles, créé à l'initiative des ministères de l'agriculture et de l'environnement, vient de proposer un programme d'actions visant à une meilleure valorisation des déjections
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