Question de M. MADRELLE Philippe (Gironde - SOC) publiée le 12/03/1987

M.Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux anciens combattants sur sa décision relative au choix de la date du 21 juin comme date de commémoration du 25e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie. Il lui rappelle l'indignation légitime de la F.N.A.C.A. qui reste attachée à la date du cessez-le-feu officiel du 19 mars 1962 comme date anniversaire. Plus de 10 000 voeux adoptés par les conseils municipaux traduisent le souhait de la population de voir cette date du 19 mars, date de la fin de la guerre, comme jour de commémoration et du souvenir. Il lui demande donc de bien vouloir revenir sur sa décision.

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Réponse du ministère : Anciens combattants publiée le 09/04/1987

Réponse. -Une commémoration solennelle célébrera, le 21 juin 1987, le souvenir des victimes des conflits d'Afrique du Nord, et en particulier des combats d'Algérie. Cette initiative a fait l'objet, au conseil des ministres du 11 février, d'une communication du secrétaire d'Etat aux anciens combattants. En dehors de cette journée nationale qui est une marque de fidélité et un geste d'union, des associations d'anciens combattants ne manqueront pas d'organiser, à des dates qui leur sont habituelles, des manifestations qui relèvent du domaine associatif. Aucune des dates jusqu'ici choisies par elles (en général le 19 mars ou le 16 octobre) n'a de caractère officiel : de ce fait, l'organisation des cérémonies, le choix de la date, de l'heure et du lieu incombent aux organisations qui en prennent l'initiative et n'appellent aucune participation officielle des pouvoirs publics de l'Etat. Sauf circonstances locales particulières dont elles apprécieront l'opportunité, lesautorités civiles et militaires n'ont pas à y assister officiellement. De même, aucun membre du Gouvernement ne participera à ces cérémonies, sauf s'il s'y trouve à un autre titre, notamment s'il exerce un mandat local.

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