Question de M. ROUX Olivier (Français établis hors de France - UC) publiée le 12/02/1987
M.Olivier Roux attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur les conséquences de la politique agricole commune sur notre commerce extérieur agro-alimentaire. La France, à vocation exportatrice, reste favorable à la baisse des prix céréaliers qu'elle considère comme artificiellement élevés. L'Allemagne plaide au contraire pour la mise en place de quotas céréaliers et le maintien des revenus agricoles. Si la France veut affirmer sa vocation exportatrice, elle doit d'une part admettre l'atténuation de la garantie illimitée des prix, notamment par des mécanismes de coresponsabilité et promouvoir une politique dégressive des prix communautaires. Ainsi pourrait-elle retrouver une liberté de manoeuvre favorable à l'exportation. D'autre part, étant donné les limitations budgétaires, la France doit veiller à ce que le financement des stocks ne se fasse pas au dépens des sommes disponibles pour les restitutions à l'exportation et à ce que les importations de produits agricoles des pays tiers s'effectuent dans des limites compatibles avec la nécessaire préférence communautaire. Il lui demande donc quelles mesures il compte prendre pour favoriser l'exportation des produits agricoles et agro-alimentaires français qui ont contribué, à hauteur de 34,2 milliards de francs en 1985 et de 27 milliards de francs en 1986, au solde de notre commerce extérie
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La question est caduque
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