Question de M. DE CATUELAN Louis (Yvelines - UC) publiée le 05/02/1987
M. Louis de Catuélan attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la stricte application, depuis 1983, de la cessation d'activité des pompiers volontaires atteignant l'âge de cinquante-cinq ans qui a été de règle, perturbant ainsi bon nombre de corps secondaires. Bien qu'une possibilité d'un an supplémentaire puisse être accordée, il n'en demeure pas moins que cette mesure concerne un personnel désireux de persévérer encore quelques années. Dans les zones rurales, le recrutement est de plus en plus difficile, aggravé par la difficulté de retenir des candidats travaillant sur place, seuls susceptibles de mobilisation immédiate. Il lui demande s'il ne serait pas souhaitable de revoir cette partie du règlement d'une manière plus libérale et ne conserver son application que pour ceux désirant quitter leur corps, ainsi qu'à ceux reconnus inaptes au service.
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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 02/04/1987
Réponse. -La limite d'âge des sapeurs-pompiers volontaires non officiers est fixée à cinquante-cinq ans alors que celle des officiers est prolongée jusqu'à l'âge de soixante ans. Dans ces deux cas, une prolongation d'activité d'une durée de deux ans maximum peut être accordée par le maire ou le préfet, commissaire de la République, sous réserve que l'intéressé justifie des conditions d'aptitude physique nécessaires. Sans méconnaître le problème du recrutement des sapeurs-pompiers volontaires dans les zones rurales, il convient de reconnaître que le métier de sapeur-pompier a beaucoup évolué ces dix dernières années et que les nombreuses et délicates interventions auxquelles doivent faire face les services d'incendie et de secours requièrent des personnels jeunes, bien entraînés et capables, sans défaillance, d'efforts soudains et violents. Dans cette perspective, il ne paraît donc pas opportun de prolonger les limites d'âge actuelles des sapeurs-pompiersvolontaires.
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