Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - U.R.E.I.) publiée le 05/02/1987
M.José Balarello attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports, chargé de l'environnement, sur la situation financière difficile du Parc national du Mercantour. Si cette situation s'inscrit dans l'effort général de rigueur budgétaire imposée aux administrations de l'Etat et à ses établissements publics, elle pose de gros problèmes à des organismes relativement récents comme le Parc national du Mercantour. Celui-ci doit encore assurer sa " montée en charge ". Or ses moyens de fonctionnement baissent et la part pouvant être consacrée à l'embauche de travailleurs saisonniers diminue, alors qu'il s'agit d'un enjeu important pour l'emploi au niveau local. Du fait, d'autre part, de la stagnation des moyens en capital, le parc voit la mise en oeuvre de son programme d'investissements retardée alors qu'il est souhaitable d'accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires à l'accueil du public. Il lui demande donc s'il est envisagé un relais financier pour améliorer la situation.
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Réponse du ministère : Environnement publiée le 10/09/1987
Réponse. -La rigueur s'impose aujourd'hui sur les dépenses publiques, et les parcs nationaux doivent y contribuer. Le parc national du Mercantour, le dernier créé, ne bénéficie pas de l'ensemble des infrastructures que les autres parcs nationaux, plus anciens, ont pu constituer, sur une plus longue durée, englobant des périodes plus fastes. Le ministère de l'environnement a tenu compte de cette situation particulière du parc national du Mercantour, autant qu'il était possible, sans compromettre l'existence même des cinq autres parcs nationaux français. C'est ainsi que ses moyens de fonctionnement n'ont pas baissé puisque 8 653 370 francs leur sont consacrés en 1987, contre 8 463 370 francs en 1986. Cette augmentation doit permettre de maintenir les moyens consacrés aux travailleurs saisonniers, qui représentent en effet une possibilité intéressante d'emploi au niveau local. Ses moyens en capital ont été maintenus en francs courants. En 1986, ont pu ainsi être ouverts la maison du parc de Valberg ainsi que les centres d'information d'Entraunes et de Saint-Sauveur-de-Tinée et a pu être inauguré le circuit d'interprétation du lac d'Allos. Le maximum est fait pour permettre une montée en charge du parc national du Mercantour, notamment en matière d'accueil du public. Il n'est possible que dans le cadre des dotations que le ministère de l'environnement peut consacrer aux parcs nationaux.
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