Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 29/01/1987
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, sur la hausse exagérée des produits pétroliers, depuis le 12 janvier dernier, et plus particulièrement de celle du super et de l'essence ordinaire, sans négliger pour autant le fioul domestique non plus que le fioul lourd. Lorsque le cours du dollar monte, il est responsable de la hausse ; lorsqu'il baisse, le même phénomène semble se produire. Aussi, le prix du super a-t-il augmenté de vingt-deux centimes en trois semaines. N'y a-t-il pas urgence et nécessité de revoir les prix en question et de remettre un peu d'ordre dans ce domaine.
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Réponse du ministère : Économie publiée le 09/04/1987
Réponse. -La hausse des prix des carburants au mois de janvier est imputable, pour l'essentiel, à celle du prix du pétrole brut qui est passé de 15 dollars par baril environ à plus de 18 dollars. La baisse, de l'ordre de 7 p. 100, du cours de la monnaie américaine sur la même période ne pouvait compenser cette hausse de plus de 20 p. 100. Depuis le maximum atteint le 26 janvier, le prix du supercarburant a baissé de vingt centimes à la date du 23 février, à la suite d'une légère baisse du pétrole brut, d'une baisse plus importante du cours des produits raffinés sur les marchés internationaux et d'une accentuation de la concurrence, qui s'est traduite par une diminution des marges des distributeurs. Les derniers relevés de prix montrent une persistance du mouvement à la baisse, de telle sorte qu'à ce jour les prix des carburants sont revenus à un niveau comparable à celui atteint fin décembre.
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