Question de M. HERMENT Rémi (Meuse - UC) publiée le 29/01/1987
M. Rémi Herment demande à M. le ministre de l'agriculture de bien vouloir lui préciser quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre, visant à reconquérir le marché du cuir en France, notamment par un accroissement des investissements de productivité en transformation de base et une amélioration de l'état sanitaire des élevages, ainsi qu'une modernisation des abattoirs pour obtenir des peaux de meilleure qualité.
- page 112
Réponse du ministère : Agriculture publiée le 05/03/1987
Réponse. -Les difficultés que rencontre actuellement le secteur du cuir sont réelles et influent directement sur la rentabilité de l'ensemble de la filière : de l'élevage à la tannerie. Parmi les problèmes posés figure notamment la qualité des soins apportés au niveau de l'élevage. En effet les éleveurs n'apprécient pas forcément à sa juste valeur la nécessité d'appliquer certaines prophylaxies qui permettraient précisément de mieux valoriser les cuirs français. Afin de mieux les sensibiliser sur la plus-value que leur apporterait un traitement préalable des animaux, des expériences ont été menées dans certaines régions de France, en Bourgogne notamment. Par ailleurs, une meilleure valorisation des cuirs français nécessite également une modification du travail en abattoir, une clarification des transactions opérée sur ce marché ainsi qu'une amélioration des conditions de stockage. Ces différents points font l'objet d'une réflexion de la part des différents partenaires de la filière. Ces problèmes ne trouveront de solutions satisfaisantes que par la volonté commune des familles professionnelles d'améliorer le compétitivité de la filière cuir française. C'est la raison pour laquelle un conseil spécialisé cuirs et peaux, réuni au sein de l'office national interprofessionnel des viandes, de l'élevage et de l'aviculture, a été constitué récemment pour proposer des solutions à ces différents points.
- page 326
Page mise à jour le