Question de M. MATHIEU Serge (Rhône - U.R.E.I.) publiée le 08/01/1987
M.Serge Mathieu appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'inopportunité de la suppression, qui serait projetée, des formations de techniciens en physique et en chimie conduisant aux baccalauréats F 5 et F 6, ainsi que de celles qui sont actuellement sanctionnées par un brevet de technicien. Compte tenu du caractère particulièrement adapté de ces enseignements à une insertion aisée dans la vie professionnelle, il lui demande s'il ne lui paraîtrait pas opportun de renoncer, dans la mesure où elles auraient été réellement envisagées, aux suppressions en cause.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 26/03/1987
Réponse. -L'évolution de notre société caractérisée notamment par une demande pressante de scolarisation a conduit le ministre de l'éducation nationale à ouvrir une consultation destinée à recueillir l'avis des partenaires du système éducatif sur la manière d'envisager une meilleure adaptation des lycées aux exigences du monde moderne. Cette adaptation se fonde sur le principe d'un allégement de l'horaire de cours en faveur d'un temps consacré à l'aide au travail personnel dont pourront ainsi profiter les lycéens. La consultation en est à ses débuts : elle se poursuivra dans le constant souci d'une réflexion sereine et efficace et c'est avec le plus grand intérêt que les remarques de chacun ont été et seront prises en compte et intégrées. Comme le ministre l'a donc déjà annoncé, la rentrée 1987 se fera dans les mêmes conditions que la rentrée 1986. Les moyens supplémentaires mis en place pour la rentrée 1987 devront être utilisés prioritairement pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions. Les programmes de la classe de seconde viennent d'être publiés (B.O. n° 1 spécial du 5 février 1987) et seront applicables à la rentrée prochaine. Les élèves admis en seconde à la rentrée 1987 entreront ensuite dans les classes de première puis de terminale telles qu'elles existent à l'heure actuelle. Ils passeront, en 1990, le même baccalauréat qu'aujourd'hui. Il convient en effet, de prendre le temps d'établir les points de convergence sur les adaptations nécessaires de notre système scolaire et universitaire.
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