Question de M. CAIVEAU Louis (Vendée - UC) publiée le 01/01/1987
M.Louis Caiveau demande à M. le ministre de l'éducation nationale de bien vouloir lui préciser les raisons qui l'ont conduit à envisager une réduction considérable de l'enseignement des sciences naturelles des sections économiques, des terminales littéraires et de ne l'introduire que sur option dans les sections techniques. Ces dispositions ne risquent-elles pas de gêner l'avenir professionnel des jeunes, contraints de posséder une culture diversifiée permettant une meilleure adaptation à une société où la biotechnologie est appelée à tenir une place prépondérante.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 12/02/1987
Réponse. -L'évolution de notre société caractérisée, notamment, par une demande pressante de scolarisation a conduit le ministre de l'éducation nationale à ouvrir une consultation destinée à recueillir l'avis des partenaires du système éducatif sur la manière d'envisager une meilleure adaptation des lycées aux exigences du monde moderne. Cette adaptation se fonde sur le principe d'un allégement des horaires de cours, en faveur d'un temps consacré à l'aide au travail personnel dont pourront profiter les lycéens. La consultation en est à ses débuts ; elle se poursuivra, dans le constant souci d'une réflexion sereine et efficace et c'est avec le plus grand intérêt que les remarques de chacun ont été et seront prises en compte et intégrées. Comme le ministre l'a donc déjà annoncé, la rentrée 1987 se fera dans les mêmes conditions que la rentrée 1986. Les horaires de la classe de seconde, seront les mêmes que ceux qui sont aujourd'hui en vigueur. Les moyens supplémentaires mis en place pour la rentrée 1987 devront être utilisés prioritairement pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions. Les programmes vont être publiés, et seront applicables à la rentrée prochaine. Les élèves qui entreront en seconde à la rentrée 1987 entreront ensuite dans les classes de première puis de terminale telles qu'elles existent à l'heure actuelle. Ils passeront, en 1990, le même baccalauréat qu'aujourd'hui. Il convient, en effet, de prendre le temps d'établir les points de convergence sur les adaptations nécessaires de notre système scolaire et universitaire.
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