Question de M. LENGLET Charles-Edmond (Somme - G.D.) publiée le 20/11/1986
M. Charles-Edmond Lenglet appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur l'effondrement des cours de l'endive à la production, qui ont atteint 2 à 4 francs le kilo pour la catégorie I, alors que les prix au consommateur étaient de 7 à 13 francs le kilo à Amiens le même jour et pour la même catégorie. Il lui demande si les pouvoirs publics vont prendre les mesures de contrôle nécessaires pour que la suppression de la catégorie III devienne effective sur le marché intérieur et que la normalisation instaurée il y a dix-huit ans soit enfin respectée par toute la filière.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 07/05/1987
Réponse. -Le début de la campagne de l'endive s'est caractérisé par une augmentation très importante de l'offre à une demande plutôt calme, ce qui a eu pour effet de peser sur les cours. Cette situation, qui prévalait également chez nos voisins belges et hollandais, a été modifiée par la vague de froid de janvier. Celle-ci a entraîné en effet une remontée des cours qui semble se maintenir. En ce qui concerne l'organisation des marchés, deux accords interprofessionnels ont été soumis à l'extension des pouvoirs publics. L'un de ces accords concerne le conditionnement, l'autre la qualité de catégorie III. Ces accords doivent permettre d'obtenir sur l'ensemble de la filière une meilleure valorisation du produit par une amélioration de la qualité et une homogénéisation de la présentation. Mais il faut que l'interprofession s'y prenne plus tôt, c'est-à-dire en début de campagne de production, pour que de tels accords soient efficaces.
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