Question de M. BOILEAU Roger (Meurthe-et-Moselle - UC) publiée le 06/11/1986
M. Roger Boileau attire l'attention de Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, sur une préoccupation exprimée par le Conseil économique et social, selon laquelle il conviendrait de favoriser un dialogue global et constructif entre les différents acteurs intervenant dans la consommation pharmaceutique. Il lui demande en conséquence s'il ne conviendrait pas de créer un Conseil national du médicament qui regrouperait près de son ministère les industriels, les médecins et les pharmaciens, des représentants des ministères concernés, les organismes de sécurité sociale, de la mutualité, les associations familiales, ainsi que les organisations de consommateurs concernées par la consommation pharmaceutique.
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Réponse du ministère : Santé et famille publiée le 08/01/1987
Réponse. -La consommation pharmaceutique est un élément dont l'importance n'échappe pas à l'administration, tant sous ses aspects santé publique que financiers. Afin de conduire au mieux les actions à mener dans l'un et l'autre domaine, il est fait appel à l'avis de commissions, composées de personnalités médicales, pharmaceutiques, industrielles, de représentants des administrations, des consommateurs et de la mutualité. De plus, différents groupes de travail spécifiques et de composition restreinte ont été récemment constitués. Les résultats des réflexions menées par ces groupes au cours de l'été 1986 feront très prochainement l'objet d'une synthèse ; des conséquences pratiques devront être tirées notamment au point de vue de la consommation pharmaceutique. Il est à noter qu'en 1982 a été créé auprès du ministre de la santé le conseil supérieur du médicament. Celui-ci se composait de nombreux partenaires aux intérêts très diversifiés. Le fonctionnement d'une structure de ce type s'est avéré délicat. Il est apparu en particulier qu'il était difficile d'obtenir un consensus au sein de cette formation ; au plan pratique, aucune mesure n'a été prise à l'issue des réunions de ce conseil. Il est à craindre que le Conseil national du médicament évoqué par l'honorable parlementaire ne présente le même type de difficultés.
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