Question de M. MADRELLE Philippe (Gironde - SOC) publiée le 18/09/1986
M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme sur les conséquences dramatiques de l'accélération de la désertification et de la désindustrialisation de la presqu'île d'Ambès. Il lui rappelle les cessations d'activité successives des raffineries Elf, Esso, de la Société Everitube, les graves problèmes de Ponticelli et de la centrale thermique d'E.D.F. et les efforts menés par la Sofrea en faveur de l'implantation de nouvelles unités industrielles. Il souligne que le groupe norvégien Norsk Hydro serait susceptible d'implanter une usine d'ammoniaque sur cette zone de la presqu'île d'Ambès qui présente les infrastructures nécessaires à la localisation d'un tel projet. Redonnant espoir à de nombreuses familles fortement éprouvées, l'implantation de cette usine d'ammoniaque sur ce site amorcerait un début salvateur de redressement économique. En conséquence, il lui demande de bien vouloir prendre toutes les mesures favorisant la concrétisation rapide de ce pro
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Réponse du ministère : Industrie publiée le 30/10/1986
Réponse. -Le projet d'implantation éventuelle d'une unité de production d'ammoniaque par le groupe Norsk Hydro, d'un coût d'environ un milliard de francs, résulte d'un engagement pris par le groupe norvégien dans le cadre de la prise de contrôle de la Cofaz. Avant de donner leur autorisation à cette opération, les pouvoirs publics ont eu à apprécier les conséquences industrielles de ce rachat sur l'avenir de la chimie française des engrais et sur la balance commerciale. Le groupe Norsk Hydro ayant pris des engagements satisfaisants quant à la pérennité de l'activité industrielle de la Cofaz et à la restructuration de cette entreprise, l'autorisation lui a été accordée le 11 février 1986 par le ministre de l'économie, des finances et du budget. Au nombre de ces engagements figure celui de construire en France une grande unité d'ammoniaque. Le groupe s'est engagé à lancer cette opération avant le 1er avril 1987. La responsabilité du choix du site appartient à Norsk Hydro et à sa filiale Cofaz qui se détermineront en fonction de l'ensemble des avantages et des inconvénients de chacun des sites envisageables. La Cofaz procède actuellement aux études techniques et économiques et le groupe Norsk Hydro prendra ensuite la décision finale.
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