Question de M. CAZALET Auguste (Pyrénées-Atlantiques - RPR) publiée le 14/08/1986

M.Auguste Cazalet demande à Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, comment elle pense aider les mouvements familiaux qui sont les relais associatifs privilégiés auprès des familles, en fonction de leur représentativité, afin qu'ils soient pris en considération par les médias et, d'autre part, quels moyens financiers elle compte dégager afin qu'ils créent près des familles la dynamique favorable à l'accueil de l'enfant, au plein exercice de la fonction parentale, à la solidarité dans la protection sociale, à la responsabilité éducative et promotionnelle des jeunes.

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Réponse du ministère : Santé et famille publiée le 13/11/1986

Réponse. - Le Gouvernement est très soucieux du développement des mouvements familiaux. Ils s'attachent à défendre les droits des familles et à permettre aux organisations chargées de les représenter d'être présentes dans toutes les instances officielles où elles peuvent faire valoir leur point de vue. Cependant, l'Etat n'a pas la possibilité d'intervenir auprès des organismes chargés de l'information, presse, radio, télévision, pour que les associations puissent disposer d'une tribune. Il appartient aux associations familiales de saisir de cette question les conseils d'administration de ces différents organes. Le ministère des affaires sociales et de l'emploi aide au fonctionnement des fédérations nationales d'associations familiales en fonction de leur représentativité et de leur dynamisme. L'Etat soutient également les actions particulières menées par certaines d'entre elles. Ainsi, il aide au développement et à la promotion d'un programme sur la petite enfance. Enfin, les mouvements familiaux peuvent faire adopter leurs propositions en matière de politique familiale par l'Union nationale des associations familiales (U.N.A.F.) et par les unions départementales des associations familiales (U.D.A.F.) qui sont les partenaires légalement reconnus par l'Etat en ce domaine. Ces mouvements reçoivent, sur le plan local et sur le plan national, des aides financières imputées sur le Fonds spécial de l'U.N.A.F. et des U.D.A.F. et calculées en fonction de leur représentativité.

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