Question de M. VALLIN Camille (Rhône - C) publiée le 17/07/1986
M. Camille Vallin fait part à M. le ministre de l'agriculture des préoccupations de la confédération des associations viticoles de Bourgogne concernant le sous-effectif de l'Institut national des vins et eaux-de-vie à appellation d'origine contrôlée (I.N.A.O.) eu égard à sa mission et au poids économique que représentent les appellations des origines contrôlées (A.O.C.). Le rôle de l'I.N.A.O. consiste à effectuer le contrôle des conditions de production des vins d'A.O.C. mais devrait aussi, selon cet organisme, en assurer la promotion. Or, actuellement, les moyens financiers dont dispose l'I.N.A.O. ne lui permettent pas de recruter le personnel nécessaire à l'ensemble de ses centres et de mener une politique promotionnelle sur les marchés européens et mondiaux, et ce dans une période où la consommation de vins d'A.O.C. est en constante progression. Il faut savoir que la France a produit en 1984, 13 millions d'hectolitres de vin d'A.O.C., 17 millions en 1985 et que les professionnels estiment raisonnable d'atteindre 20 millions d'ici quelques années. En conséquence, il lui demande s'il envisage de prendre des dispositions afin de doter cet institut de moyens financiers nécessaires pour embaucher des personnels qualifiés en nombre suffisant et pour mieux faire connaître à l'étranger les A.O.C. françaises, qui sont une source de rentrées importantes de devises, et leur donner la place qu'elles méritent.
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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