Question de M. DURAND Jacques (Tarn - SOC) publiée le 10/07/1986
M. Jacques Durand demande à Mme le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'éducation nationale, chargé de la formation professionnelle, selon quelles modalités seront appliquées les dispositions concernant l'insertion professionnelle des jeunes, retenues dans la circulaire n ° 86-182 du 30 mai 1986, parue au B.O. n ° 24 du 19 juin 1986. En outre, il souhaite connaître sur quel chapitre budgétaire peuvent être imputés les moyens financiers nécessaires à la satisfaction des objectifs indiqués dans ladite circulaire . - Question transmise à M. le ministre de l'éducation nationale.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 25/09/1986
Réponse. -La circulaire n° 86-182 du 30 mai 1986 prévoit l'accueil à la rentrée 1986 de 140 000 jeunes sortant de collège ou de lycée professionnel. Ces jeunes, volontaires pour entrer dans le dispositif, participent tous à un entretien préalable de deux jours. Dès cette phase, certains jeunes sont réinsérés dans un parcours de formation : accès à un C.A.P. ou un B.E.P., formation complémentaire, baccalauréat professionnel, etc. A l'issue de ce premier accueil, une partie, en particulier les jeunes diplômés, fait l'objet d'une aide à la recherche d'emploi appuyée tant sur le développement des techniques liées à cette recherche que sur un suivi régulier de la part de l'établissement scolaire. Pour les autres, ils participent à une session d'information et d'orientation afin de les aider à construire un projet professionnel solide et réaliste. Ces sessions ont une durée de six semaines et font alterner les périodes en établissement et en entreprise. L'objectif est de permettre à l'ensemble de ces jeunes soit d'achever ou de compléter leur formation soit de s'insérer dans l'entreprise grâce notamment à des formules comme les contrats de qualification ou d'adaptation, les stages d'initiation à la vie professionnelle. L'ensemble du dispositif s'appuie principalement sur l'établissement scolaire. Le chef d'établissement s'entoure des personnels d'éducation, du documentaliste, en lycée professionnel du chef des travaux, et bien sûr des enseignants pour mener à bien cette tâche. Ces personnels coopèrent avec le directeur du centre d'information et d'orientation et avec les conseillers d'orientation qui doivent jouer un rôle essentiel dans le dispositif. Ils sont aidés en outre par un animateur volontaire appartenant au corps enseignant ou recruté spécifiquement. Les animateurs devraient être environ 1 600 pour l'ensemble du territoire. Cependant une telle action ne peut réussir que si elle est menée en étroite liaison avec les entreprises et leurs représentants ainsi qu'avec les organismes ayant l'expérience de l'accueil du public, Agence nationale pour l'emploi, permanences d'accueil et missions locales. Pour mener l'ensemble de ces actions un crédit spécifique est délégué à chaque académie sur le chapitre 36-80. Il permet en priorité de rémunérer les animateurs du dispositif. Il peut permettre aussi la rémunération d'enseignants intervenant en heures de suppléance effective.
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