Question de M. LUCOTTE Marcel (Saône-et-Loire - U.R.E.I.) publiée le 10/07/1986
M. Marcel Lucotte appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur l'accélération de la détérioration de notre commerce extérieur en viandes fraîches (bovins). En effet, au cours du premier semestre 1986, les importations en provenance de la C.E.E. ont progressé de 20 p. 100 et le solde déficitaire a pratiquement doublé par rapport à l'année précédente. Par ailleurs, sur cette période, le prix moyen des carcasses importées était d'environ 15 francs contre un peu moins de 18 francs pour la cotation française vache O. Il lui demande donc quel jugement il porte sur cette situation et les mesures que, le cas échéant, il entend prendre ou proposer à nos partenaires.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 28/08/1986
Réponse. -La dégradation du solde du commerce extérieur en viande fraîche est une conséquence inéluctable de la hiérarchie des prix que l'on observe sur les différents marchés de la Communauté économique européenne. Pour remédier à cette situation, il faudrait que le prix de marché français de la viande bovine baisse davantage, ce qui est difficilement envisageable au regard de la situation des producteurs de ce secteur. Certes, les dispositifs agrimonétaires en vigueur influent sur les échanges. C'est pourquoi les changements de parité verte qui sont intervenus le 12 mai 1986 représentent un élément positif contribuant à redresser la situation.
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