Question de M. RENAR Ivan (Nord - C) publiée le 10/07/1986

M. Ivan Renar fait part à M. le ministre de la culture et de la communication de la vive et profonde émotion provoquée par les restrictions budgétaires frappant les orchestres régionaux et nationaux. Ces diminutions de crédits, notifiées soit par lettre soit même par simple communication téléphonique, interviennent au mépris des contrats de plan et autres engagements signés antérieurement, et sans consultation aucune des parties intéressées. Elles sont de l'ordre de 6,41 p. 100. Ainsi, pour l'Orchestre national de Lille, elles représentent un manque à gagner supérieur à un million de francs, situation imprévue, de nature à compromettre cette année l'équilibre budgétaire d'une formation dont la haute qualité est nationalement et internationalement reconnue. Dans l'intérêt de la création musicale et de la diffusion de la culture musicale dans notre pays, il lui demande de reconsidérer un ensemble de décisions qui leur sont déplorablement contraires

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Réponse du ministère : Culture publiée le 04/09/1986

Réponse. -L'arrêté du 17 avril 1986 portant annulation de crédits se traduit effectivement sur le chapitre 43-40/33, ligne consacrée aux orchestres et formations subventionnées, par un abattement de 6,41 p. 100. Cette mesure d'économie, qui a frappé également tous les aspects de la diffusion et de la création musicales, correspond à une baisse de subvention de 5,5 p. 100 et de 7 p. 100 respectivement, selon que les orchestres entrent ou non dans le cadre des plans de développement musical annexés aux contrats de plan. En ce qui concerne l'Orchestre national de Lille, il est affecté une baisse de subvention de 5,5 p. 100, soit un montant de 581 350 francs, somme de beaucoup inférieure à l'économie mise en avant. Cette diminution, pour sensible qu'elle soit, ne doit pas être de nature à remettre en cause l'activité de l'orchestre. Le budget total de l'orchestre est en effet de près de 44 millions de francs.

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