Question de M. BONNET Christian (Morbihan - U.R.E.I.) publiée le 03/07/1986
M. Christian Bonnet expose à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports, chargé des transports, que, si dans l'ensemble l'exploitation des lignes terrestres de la S.N.C.F. est exemplaire, il n'en va pas de même des lignes maritimes qu'elle exploite entre la France et la Grande-Bretagne. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour redresser une situation qui ne peut que nuire au bon renom de l'entreprise et à la réputation de notre pays.
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Réponse du ministère : Transports publiée le 11/09/1986
Réponse. -Compte tenu des problèmes posés par la situation difficile de l'armement naval, la S.N.C.F. s'est fixé pour objectif, dans le cadre du contrat de Plan qu'elle a passé avec l'Etat, d'en rétablir l'équilibre d'exploitation d'ici 1989. L'exercice 1985 a été dominé par le contexte de restructuration des dessertes transManche, dont les principales caractéristiques sont : le renforcement de la concurrence et le développement des capacités offertes ; la réorientation des objectifs de Sealink UK (British Ferries) qui se dégage totalement des lignes Dieppe-Newhaven et Dunkerque-Douvres. Dans ce contexte, et suite aux mauvais résultats des exercices précédents, un plan de modernisation de l'armement naval a été présenté au conseil d'administration de la S.N.C.F. dans le but de rétablir l'équilibre des comptes du service d'ici 1989 conformément aux engagement pris. Ce plan comporte : une adaptation des services aux besoins du trafic ; une amélioration de la gestion: mise en place de modes d'armement des navires plus proches de ceux des britanniques, développement de la concurrence dans le secteur de l'avitaillement, contrôle de la gestion des ventes à bord et, d'une façon plus générale, recherche d'économies dans tous les secteurs ; une relance de l'action commerciale ; la recherche d'aides de la part des collectivités intéressées à l'exploitation des divers services. L'effort de redressement engagé en 1985 se poursuit en 1986. Le déficit ne devrait pas dépasser 80 millions de francs malgré une diminution du taux de la livre sterling.
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