Question de M. BELCOUR Henri (Corrèze - RPR) publiée le 26/06/1986

M. Henri Belcour attire l'attention de Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, sur la nécessité d'un meilleur environnement psychologique pour les malades cancéreux en phase terminale. En effet, un rapport " La lutte contre le cancer en France ", émanant de la commission nationale des cancers, met l'accent sur le caractère impératif d'une meilleure prise en charge de la douleur et d'une amélioration de la formation du personnel soignant. Par ailleurs, un groupe de réflexion a été créé afin de proposer des solutions permettant de faire bénéficier ces patients des pratiques de lutte contre la souffrance et des méthodes d'accompagnement. Il lui demande donc l'état d'avancement des travaux de ce comité de réflexion et selon quelles modalités le Gouvernement compte mettre en oeuvre une telle politique de meilleure prise en charge de la douleur.

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Réponse du ministère : Santé et famille publiée le 25/09/1986

Réponse. -L'attention de Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, a été attirée sur la nécessité d'une meilleure prise en charge des malades cancéreux en phase terminale, tant sur le plan psychologique que sur celui des traitements à mettre en oeuvre. Ce problème a en effet donné lieu à la mise en place d'un groupe de travail en février 1985 sur le thème de l'aide aux mourants. Un fascicule intitulé " Soigner et accompagner jusqu'au bout : soulager la souffrance ", élaboré à partir des travaux de ce groupe, va être prochainement adressé aux médecins et professionnels de santé les plus concernés pour les informer sur les possibilités de lutte contre la souffrance. Par ailleurs, ce groupe de travail a remis au ministre un rapport contenant notamment des propositions de mesures à prendre dans le domaine de la formation des personnels médicaux et paramédicaux. Afin de concrétiser ces propositions, une circulaire est en cours d'élaboration sur l'organisation des soins et l'accompagnement des malades en phase terminale. Cette étude de la douleur en phase terminale et des moyens d'y porter remède ont conduit à élargir la réflexion à toutes les formes de douleur et aux structures existantes ou à mettre en place, pour faire face aux problèmes. Les services du ministère chargé de la santé devraient d'ailleurs mettre en place dès le mois de septembre un groupe d'étude chargé d'élaborer des propositions sur ce sujet.

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