Question de M. COLIN Jean (Essonne - UC) publiée le 19/06/1986

M. Jean Colin demande à M. le ministre de l'intérieur de bien vouloir lui indiquer s'il envisage de prendre des mesures pour que la grève des transports en commun du 11 juin ne perturbe pas gravement la circulation, notamment en région parisienne. Il attire son attention sur les risques de sécurité graves qui seront encourus. Il lui demande notamment de lui préciser s'il entend faire en sorte que les habitants de Paris et de la région parisienne puissent laisser leur voiture stationnée le long des voies où le stationnement est payant et limité durant toute la journée du mercredi 11 juin sans encourir le risque d'une contravention.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 30/10/1986

Réponse. -Le ministre de l'intérieur ne méconnaît pas les difficultés rencontrées par les usagers lors des grèves de transports en commun dans la région parisienne. Toutes instructions utiles sont rappelées les veilles de jours de grève aux effectifs de police pour qu'ils fassent preuve de toute la tolérance compatible avec les exigences de la circulation à l'égard des automobilistes dont le véhicule occupe un emplacement illicite. Toutefois, il ne peut être envisagé d'admettre les stationnements gênants susceptibles d'aggraver une circulation déjà difficile. Il importe en outre de permettre la progression des véhicules prioritaires et celle des autobus (même si ces derniers n'assurent qu'un service minimal) et de maintenir également dégagés, dans la mesure du possible, les couloirs de circulation qui leur sont réservés. Quant à la possibilité de suspendre à Paris la taxe applicable dans les voies soumises au stationnement payant, cette décision appartientau conseil municipal de Paris. Cette mesure ne lui a cependant jamais été proposée car il importe, même ces jours-là, d'assurer une rotation suffisante des véhicules de manière à éviter les stationnements gênants.

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