Question de M. MERCIER Louis (Loire - UC) publiée le 22/05/1986

M.Louis Mercier attire l'attention de M. le ministre chargé des relations avec le Parlement sur la dramatique situation des insuffisants rénaux face à la pénurie de médecins spécialisés. En effet, sans formation spécifique et sans possibilité d'obtenir une reconnaisance de leur spécialisation, nombreux sont les médecins transplanteurs d'organes qui, ne pouvant trouver de débouchés dans le milieu hospitalier, renoncent à exercer dans ce secteur médical où paradoxalement les besoins sont immenses. L'association des insuffisants rénaux nous apprend que, en 1982, sur cinquante-deux chirurgiens formés à la transplantation, trois seulement ont trouvé un poste dans les hôpitaux. Dans ces conditions, il lui demande quelles dispositions il entend prendre, en relation peut-être avec le ministère de l'éducation nationale, pour que soit reconnue, la spécialité de chirurgien transplan

- page 727


Réponse du ministère : Santé publiée le 07/08/1986

Réponse. -Les emplois de praticien servant de support à une activité de transplantation sont généralement rattachés à la discipline ou à la spécialité dont relève l'organe à transplanter. L'importance des recrutements effectués dans les disciplines chirurgicales ainsi que l'augmentation très nette du nombre des transplantations réalisées en milieu hospitalier public depuis quelques années permettent raisonnablement d'estimer que le nombre de chirurgiens formés à cette technique particulière, ayant bénéficié d'un emploi hospitalier depuis 1982, est largement supérieur à trois. Dans la mesure où le terme " transplantation " ne figure pas dans l'intitulé des postes mis au recrutement, on ne peut donc évaluer le nombre des créations intervenues en ce domaine d'une manière aussi restrictive. Jusqu'à ce jour, il n'a pas été envisagé d'individualiser la chirurgie de la transplantation en tant que spécialité.

- page 1141

Page mise à jour le