Question de M. VIRAPOULLE Louis (La Réunion - UC) publiée le 01/05/1986
M. Louis Virapoullé attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le fait que le problème de l'éducation est la clé de voûte du développement économique de notre pays. Seuls des enfants qui recevront de maîtres compétents le savoir indispensable, pourront demain permettre à la France de retrouver sa vraie place dans le monde. Il apparaît nécessaire que les Français puissent étudier à l'école les grandes étapes de l'histoire de France. Un nombre d'heures suffisant doit être consacré à cette étude. Il conviendrait, en outre, de rétablir dans les écoles primaires un certain nombre d'heures consacrées à l'éducation civique. Il lui demande de bien vouloir lui préciser quelle suite il envisage de réserver à ces préocupatio
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 12/06/1986
Réponse. -Le ministère de l'éducation nationale partage pleinement les sentiments de l'honorable parlementaire sur l'importance de l'enseignement de l'histoire, en particulier dans le cadre de l'enseignement secondaire. Dans les collèges, l'arrêté du 14 novembre 1985 a fixé des programmes précis dans le cadre d'un horaire hebdomadaire de deux heures pour l'histoire et la géographie et une heure pour l'éducation civique. Ces nouveaux programmes et horaires entreront en application pour la classe de sixième à compter de la rentrée scolaire de 1986, pour la classe de cinquième à compter de la rentrée scolaire de 1987, pour la classe de quatrième à compter de la rentrée scolaire de 1988 et pour la classe de troisième à compter de la rentrée scolaire de 1989. L'honorable parlementaire pourra se convaincre de la convergence entre ses préoccupations et celles qu'annoncent les objectifs dudit arrêté, qui précisent en effet : " la conscience de la diversité des milieux et des civilisations est particulièrement propice à la remise en question des idées reçues, à l'acquisition du sens de la relativité, au développement de l'esprit critique, à la reconnaissance de l'universel au sein des différentes cultures ". Les mêmes préoccupations valent ce en qui concerne les lycées, c'est-à-dire pour les classes de seconde telles qu'elles se déroulent actuellement et pour les classes de première et terminale dont la restructuration est prévue.
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