Question de M. RENAR Ivan (Nord - C) publiée le 24/04/1986

M. Ivan Renar attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les menaces pesant sur l'enseignement de l'italien. En effet, la disparition de la langue vivante 2 de certaines sections comme matière obligatoire et, comme langue facultative, des sections C, D et E avec la suppression de la langue vivante 3 aboutiraient à la presque disparition des langues à moindre diffusion. Par exemple, dans l'académie de Lille, sur un total de 1 671 élèves qui suivent un enseignement d'italien en lycée, 735 sont en langue vivante, 284 en langue vivante 2, grands débutants. L'application de la réforme supprimerait 60 p. 100 de ces effectifs en lycée, sans préjuger des élèves de langue vivante 2 issus des premiers cycles, inscrits dans les nouvelles sections sans deuxième langue obligatoire. Compte tenu de cette situation, les professeurs d'italien souhaitent le maintien de la langue vivante 3 en première et en terminale (afin d'assurer la continuité de cette option aux élèves qui l'auraient choisie en seconde), l'ouverture d'option langue vivante 2 dans au moins deux ou trois collèges en liaison avec le lycée ou le district et l'ouverture de cette même option en lycée professionnel. En conséquence, il lui demande les mesures qu'il compte prendre en faveur de l'enseignement de l'italie

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 07/08/1986

Réponse. -Les " menaces " dont il est fait état en ce qui concerne l'enseignement de l'italien dans les classes de première et de terminale des lycées ne correspondent pas à la réalité ; l'arrêté du 13 février 1986 portant réforme des classes de première et de terminale des lycées va être abrogé.

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