Question de M. CECCALDI-PAVARD Pierre (Essonne - UC) publiée le 17/04/1986

M. Pierre Ceccaldi-Pavard attire une nouvelle fois l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports sur les problèmes d'insécurité de la nationale 20, dans sa partie comprise entre les échangeurs d'Arpajon-Nord et Boissy-sous-Saint-Yon. Dans une question écrite posée le 29 novembre 1984, il avait déjà évoqué ce problème et le ministre, dans sa réponse parue le 28 février 1985, lui indiquait que " la section située entre les échangeurs d'Arpajon-Nord et de Boissy-sous-Saint-Yon faisait partie des prochaines priorités ". Il lui indiquait notamment que cette route étant route à grande circulation, il était normal que la sécurité des automobilistes soit prise en compte. Il lui précise que de nombreux accidents matériels et corporels se sont à nouveau produits sur cette portion de route et se sont trouvés aggravés du fait d'absence de protection centrale. Il lui demande dans quels délais commenceront les travaux sur cette portion.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 11/09/1986

Réponse. -Dans la traversée du département de l'Essonne, la R.N. 20 supporte une circulation de 25 000 à 54 000 véhicules/jour. Sur l'ensemble de l'itinéraire, les statistiques établies sur cinq ans dénombrent environ deux accidents corporels par kilomètre et par an, et plusieurs sections figurent parmi la liste des points noirs nationaux communiquée récemment à la presse. Le constat de cette situation a conduit l'Etat à financer la mise en place d'un dispositif de protection centrale au nord de Montlhéry, dont les travaux sont en voie d'achèvement, et à envisager la poursuite de cette réalisation vers le sud. Ainsi, dans le cadre des prochains programmes d'investissement routier sur le réseau national, l'Etat financera l'aménagement des sections les plus dangereuses entre Arpajon et Boissy-sous-Saint-Yon, en fonction de l'importance relative des enjeux de sécurité, priorité étant accordée à la mise en place d'un séparateur central en béton sur la section de 10 kilomètres située immédiatement au sud de la déviation d'Arpajon, où ont été relevés le plus grand nombre d'accidents. Sur la déviation proprement dite, dans l'attente des conclusions d'une étude d'avant-projet actuellement en cours, l'axe médian sera matérialisé par des balisettes, qui permettront une meilleure appréhension du tracé la nuit, et joueront un rôle dissuasif envers les usagers souhaitant effectuer des demi-tours. Un suivi de ces aménagements du point de vue de la sécurité sera mis en place, tant sur la section à équiper que sur celle qui vient de l'être. Enfin, une réflexion d'ensemble sur la R.N. 20 de Paris à Orléans dans son contexte socio-économique, portant sur la cohérence entre sa fonction routière et les exigences de la sécurité le long de l'itinéraire, va être engagée.

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