Question de M. BOEUF Marc (Gironde - SOC) publiée le 10/04/1986

M. Marc Boeuf attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des affaires européennes, sur les problèmes que pose le décalage horaire institué l'été. Celui-ci entraîne, en effet, des perturbations dans la vie de certaines personnes, en particulier dans le sommeil des jeunes enfants. Il lui demande si cette mesure a entraîné de réelles économies d'énergie et s'il n'est pas possible de revenir à l'ancien système horaire.

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Transmise au ministère : Industrie


Réponse du ministère : Industrie publiée le 03/07/1986

Réponse. -En 1976, le changement d'heure pendant l'été a été instauré par les pouvoirs publics pour économiser l'énergie : le gain portant essentiellement sur l'électricité a pu être estimé d'une année sur l'autre à 1,35 milliards de kilowatts-heures, soit environ 300 000 tonnes équivalent-pétrole. En 1986, le changement d'heure présente toujours le même intérêt. Depuis sa mise en oeuvre, cette mesure a été, d'une manière générale, bien perçue par l'opinion publique, compte tenu notamment de son impact positif sur le mode de vie. Selon certains témoignages, le changement d'heure entraînerait éventuellement sur quelques personnes des perturbations d'ordre physiologique ou psychologique. Mais aucune étude n'a pu le montrer et il n'en demeure pas moins que pour la majorité de nos concitoyens, l'introduction de l'heure d'été est considérée comme une mesure favorable. Elle permet en effet de recentrer la moyenne des activités humaines sur le rythme solaire et de récupérer, en quelque sorte, une heure de lumière naturelle qui serait, sinon, perdue le matin. De nombreux pays ont d'ailleurs adopté pour cette raison une telle mesure. Par ailleurs, l'arrêté français du 20 février 1986 a été pris en application d'une directive fixant l'heure d'été dans les pays de la CEE pour 1986, 1987 et 1988

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