Le résumé
La santé des barrages hydrauliques est-elle aussi mauvaise qu'un article de presse a pu l'écrire ? Christian Kert, déjà rapporteur pour l'OPESCT d'études sur la prévention des risques naturels, la mise en sécurité des tunnels routiers et ferroviaires, et l'enfouissement des lignes électriques à très haute tension, s'est penché sur cette épineuse question.
Il conclut que, si les grands barrages hydroélectriques posent moins de problèmes qu'il n'y paraissait, l'infinie variété de petits barrages présente, elle, de véritables risques. A cela s'ajoutent les risques liés aux digues, dont la politique d'entretien, encore très hétérogène, suscite bien des interrogations.
Le rapporteur insiste sur le nécessaire entretien des pièces mécaniques, risque principal couru par un barrage après sa première mise en eau, et sur la nécessité de poursuivre les études sur les maladies du béton.
Il relève aussi l'identification délicate de certains propriétaires de digues et évoque les difficultés, notamment financières, que rencontrent les petites communes pour mettre aux normes certains ouvrages.