Le résumé
En décembre 2006, le Sénat avait rejeté une demande du groupe socialiste de créer une commission d'enquête sur EADS. En effet, des procédures judiciaires et administratives étaient déjà en cours, suite aux interrogations quant à d'éventuels délits d'initiés dans cette entreprise avant l'annonce des retards du programme A380.
En revanche, la commission des affaires économiques avait souhaité continuer son suivi du champion européen de l'aéronautique et de la défense. A cette fin, elle a chargé deux rapporteurs issus de groupes politiques différents, M. Jean-François Le Grand (UMP-Manche) et M. Roland Ries (Soc-Bas-Rhin) de mener un travail de diagnostic et de propositions pour comprendre les turbulences qu'EADS a traversées en 2006 et examiner les voies de son redressement.
Au terme d'un travail de six mois,qui leur a notamment permis de mener de nombreuses auditions, les rapporteurs présentent la situation d'EADS aujourd'hui et formulent des propositions concrètes pour conforter cette grande entreprise et contribuer à restaurer la confiance dans ses perspectives de développement.
Au-delà des propositions portées par le rapport, les sénateurs entendent souligner l'importance de ce secteur industriel de haute technologie pour la France et pour l'Europe. Ils appellent notamment à un soutien plus important des Etats européens à la recherche et à la formation dans ce secteur.
Enfin, ils espèrent que ce rapport puisse permettre de tirer les leçons du passé et de ne pas renouveler les erreurs commises.